Dans les années 80, l'usage était de diriger systématiquement, le plus souvent contre leur gré, les jeunes en situation d'échec scolaire vers ces professions, notamment dans le bâtiment et le BTP. Une seconde raison de cette déconsidération est à chercher dans les salaires, à cette époque, le plus souvent très bas par rapport aux métiers nécessitant de plus longues études. Pour ces motifs, ces filières sont donc rapidement devenues pour toute une génération un symbole d'échec, ostensiblement étalé aux yeux de la
société. L'évolution des technologies, la pénurie de main d'oeuvre spécialisée et l'adaptation de l'enseignement ont aujourd'hui considérablement amélioré l'image de marque de ce savoir-faire qui faisaient à juste raison la fierté de nos anciens.
Complement internaute :
À côté de ces filières dites d'accueil, la formation des jeunes travailleurs est aujourd'hui, à l'heure actuelle, largement axée sur le développement des compétences de base et sur le recrutement des compétences supplémentaires. À la suite de la décennie des Trente Glorieuses, l'évolution des métiers liés à la construction a considérablement accru leur complexité et leur spécialisation. Ces nouvelles fonctions sont en effet de plus en plus liées à des spécialités techniques et à des compétences managériales.
À ce stade, il est utile de distinguer quatre filières générales en éducation et formation, que l'on appelle aujourd'hui métiers et professions libérales (voir figure 1).
1. Les métiers de l'éducation et des soins à domicile. Ils consistent en des professions de personnes sachant et maîtrisant leur métier.