Question proposée par Laure
Il fut une époque où en Occident, inconsciemment homophobe, les hommes habillés de blancs étaient considérés comme efféminés, marginaux ou pervers. Seuls étaient admis dans cette élégante tenue les acteurs des professions médicales ou paramédicales ou les sportifs.
Toutefois, ces derniers, n'étaient-il vraiment admis que salis par l'
exercice de leur art ou en représentation extra sportive. Dès lors, la plupart des sportifs arboraient cette tenue qui a fait le bonheur des premiers reporters photographes nous montrant de blancs joueurs de polos, de chistera ou encore de
tennis dans des poses plus ou moins guindées. Seuls les joueurs de Cricket, peut-être plus traditionaliste, ont systématiquement perpétué la coutume, agrémentant leur tenue virginale d'une cravate aux couleurs de leur club.
Complement internaute :
Dans les années 60, les hommes en tenue se faisaient plus discrets. La tenue de ville, c'était le smoking, un ensemble de vêtements de marque. Les hommes les plus chics s'enfilaient alors de grosses paires de ciseaux pour s'imposer de hauts pendants à la manière des marques de savon. La marque de la cravate, la marque du club, la marque de la ville. Les hommes les plus chics enfilaient des chaussures à talon et à semelle de buf, de préférence de marque. La marque du club. Les hommes les plus chics s'habillent en noir. Les hommes les plus chics ne sont plus les seuls à porter des vêtements de marque, ils ont maintenant des petits-enfants. Mais les vêtements de marque, eux, restent.
Dans les années 60, les hommes de sport s'habillent différemment.