Cette particularité s'applique essentiellement aux immeubles de style ''Haussmannien''. Ces immeubles ont été construits à la fin du XIXème et au début du XXème siècle. La hauteur des immeubles est définie en fonction de la largeur de la rue. Le souci premier est d'avoir une uniformité des bâtiments (ex. : la rue de Rivoli). Le rez-de-chaussée est généralement occupé par des commerces. Le premier est donc utilisé logiquement pour le logement et les réserves des commerçants. L'ascenseur, apparu vers 1970, n'équipe que très peu d'immeubles. Le second étage est prisé par les propriétaires des immeubles, les copropriétés n'apparaissent que plus tard. Afin de se protéger des bruits de la rue, l'appartement du second bénéficie d'un balcon faisant écran aux sons montants.
Le balcon du dernier étage ne fait qu'obéir aux règles d'urbanisme de l'époque. Depuis, avec la généralisation de l'ascenseur, l'étage ''noble'' est passé du second au dernier étage, le plus clair et le plus calme car il n'est pas gêné par les bruits des voisins du dessus.
Complement internaute :
Le troisième étage est celui qui offre le meilleur rapport qualité-prix. La partie basse est utilisée par les locaux pour l'entretien de la ruelle, l'ascenseur et la distribution de l'électricité. Les immeubles construits après 1980 disposent généralement de quatre étages. Ils sont généralement plus petits, plus hauts, moins étroits et moins luxueux. Le dernier étage est généralement vide, mais on y trouve toujours des ascenseurs et des garde-corps.
Le premier étage est celui des logements. Il est généralement le plus petit, le plus étroit, et le plus éloigné du sol. Le premier étage est le moins bien éclairé car il est généralement occupé par des commerçants. Il est le moins bien isolé car il est généralement en contrebas du rez-de-chaussée, ce qui signifie qu'il est en contact avec le monde extérieur.