''Au gui, l'an neuf'' : c'est ce que criaient, au moyen-âge, les gens lorsque les druides récoltaient des boules de gui à l'aide d'une serpe d'or.
Les feuilles du gui restent vertes très longtemps et c'est pourquoi les druides le considéraient comme le symbole de d'immortalité. Les druides le distribuaient aux personnes qui assistaient à leur rituel. Ceux-ci l'accrochaient à leurs portes pour se protéger des mauvais esprits et embrassaient les invités qui venaient chez eux pour leur porter chance et prospérité.
Au IVè siècle après J-C., l'église considérant le principe du gui comme païen, l'interdit et le remplaca par du houx. Mais les rituels ont la dent dure et continuèrent ainsi à se transmettre de père/mère en fils/fille, jusqu'à nous.
Complement internaute :
''Au gui, l'an neuf'' est également utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise comme moyen de soigner diverses maladies. Les feuilles sont parfois trempées dans de l'eau bouillante avant de les mettre en bouche. Le jus de gui, appelé ''ji'' ou ''chou-gui'' est utilisé en tant que médicament dans la phytothérapie chinoise. En revanche, il est souvent utilisé dans la médecine traditionnelle occidentale comme moyen de détoxifier. Par exemple, il est utilisé pour soulager les symptômes de la grippe et des rhumes.
Au début du XXè siècle, un pharmacien chinois, T.T.Hsu, décida d'apprêter les feuilles du gui à l'aide d'eau bouillante.