Il est quelque fois difficile de s'y retrouver dans les magasins. L'offre est si importante qu'il arrive que l'on soit perdu et que l'on ne sache pas quoi acheter pour le repas du soir. Cela changerait avec la création de classes alimentaires. Voici donc un article pour comprendre
pourquoi un code couleur pour les aliments pourrait être mis en place.
Vous avez envie de céréales pour demain matin, mais vous ne savez pas lesquelles choisir. Il y a beaucoup (trop) de choix et vous vous y perdez. Vous finirez par prendre celles qui ont le meilleur packaging, ou encore celles qui semblent les plus gourmandes (ou si vous avez un enfant, ce sera en fonction du jouet.). Bien souvent les qualités nutritionnelles du produit ne sont pas prises en compte, car elles ne sont pas assez claires et lisibles pour tout le monde, ce qui est dommage.
C'est pour cela que le HCSP (Haut Conseil de la Santé Publique) souhaiterait installer un code couleurs triant les aliments. Le but ici est d'aider à repérer rapidement les qualités nutritionnelles des produits de supermarchés. Composés de cinq classes (vert, jaune, orange, rose et rouge) vous pourriez ainsi déterminer facilement les meilleurs produits pour vous. Alors qu'aujourd'hui, il vous faut décrypter les étiquettes traitant de lipides, glucides, calories, il y aurait des couleurs qui viendraient compléter ces informations, afin de les rendre plus lisibles. L'un de ses principaux avantages de ce projet est qu'il est très simple à comprendre, et qu'il peut ainsi aider chacun à classer selon son envie, en toute connaissance de cause.
Outre le bénéfice direct pour le consommateur, cela pourrait également motiver les fabricants et industriels à améliorer la qualité de leurs produits. En effet, avec ce système, l'aspect nutritionnel est d'autant plus mis en avant, ce qui pourrait en desservir certains. Ces derniers trouvent d'ailleurs ce procédé discriminant et dangereux pour leur profession. Ce à quoi le HCSP répond qu'il n'est pas question ici de fustiger tel ou tel produit, mais de donner des clés aux consommateurs pour qu'ils comprennent mieux leur alimentation et ce qu'ils consomment.
Ce classement est basé sur un déjà mis en place au Royaume-Uni depuis 2013. Cet étiquetage nutritionnel comporte trois couleurs : rouge, orange et vert. Cependant, il est lui-même critiqué pour avoir été trop arrangeant avec les industriels afin que ces derniers ne soient pas trop défavorisés par ce système. Le projet français a néanmoins évoqué avoir pris en compte ces problématiques et souhaite amener les modifications nécessaires pour un étiquetage nutritionnel clair et cohérent. Il sera, en effet, adapté aux recommandations nutritionnelles françaises, plus spécifiques que celles de nos homologues britanniques.
Ce projet de loi de santé publique est encore facultatif, on en entendait parler depuis quelque temps déjà, mais il revient désormais sur les devants de la scène. Le lundi 24 août 2015, le HCSP a estimé que ce classement seraient l'un des moyens des plus efficaces pour aider le citoyen dans sa consommation. Certains experts souhaitent cependant y amener des modifications. Par exemple remplacer le rouge par le violet afin de rendre cette classification moins agressive. C'est donc un sujet qui va sans aucun doute encore beaucoup évoluer avant d'arriver, peut-être, sur nos emballages.
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