Il est courant, notamment dans les écoles, à la fin du
Carnaval, de brûler
Monsieur Carnaval.
Cette tradition s'explique par le fait qu'en brûlant
Monsieur Carnaval, on met un terme à l'Hiver et on annonce les couleurs du Printemps !
Monsieur
Carnaval représente en effet tous les aspects négatifs de l'Hiver, le froid, la tristesse, etc.
Ainsi, en le brûlant, on laisse place aux couleurs chatoyantes du Printemps !
Complement internaute :
Mais, cette tradition est-elle toujours pratiquée aujourd'hui?
Bien qu'il existe une foule de variantes autour de ce thème, notamment à Paris, il s'avère que le cur de cette célébration a pris de l'ampleur à partir du 18ème siècle.
Cette cérémonie est d'abord associée à la fête de l'Épiphanie, et l'on brûlait alors une figure symbolique de Monsieur Carnaval, en référence aux Épiphanies de Jésus.
Mais à partir de la deuxième moitié du XIXème siècle, la cérémonie s'est diversifiée en brûlant un vrai Monsieur Carnaval!
La première fois qu'on prétend que le brûler était une coutume de l'Hiver remonte au 19ème siècle, alors qu'une tradition locale l'affirmait.
Domino a commenté cette question :L'hiver était considéré dans l'antiquité grecque , comme le repos de la nature . Par peur qu'elle ne se réveille pas, la déesse Demeter descendait aux enfers munie d'un brin de gui.
De nos jours , la tradition est restée, notemment en Belgique : il y a ce que l'on appelle les soumonces. . . . Les Gilles, ou les participants, en février frappent la terre avec leurs sabots pour la réveiller. Ensuite , ils brûlent leurs bosses, remplies de paille en symbole du renouveau.