En 1931, une demoiselle d'Herbemont, bénévole dans des oeuvres caritatives, s'est penchée sur la sécurité des non-voyants. Elle remarqua que lorsque ces derniers étaient en déplacement, ils étaient en danger et rencontraient trop d'obstacle. Elle proposa de leur faire porter une canne blanche.
Comme la mesure fut efficace, elle fut adoptée et perdure toujours. La canne blanche est aussi un signe distinctif car tout le monde sait que celui qui la tient est aveugle et on fait alors attention à la personne. La carte d'invalidité accordée aux non voyants mentionne le droit de porter cette canne.
Complement internaute :
En 1852, le journal La Marseillaise publiait un article intitulé : « À l'abri dans une vie de plaisir ». Il racontait la mésaventure d'un ami, un musicien nommé Jean-Baptiste Lesueur, qui faisait le tour du monde en solitaire. Ce musicien fut pris en otage par un brigand pendant quatre-vingt-douze jours. Il fut sauvé grâce à l'intervention d'un passant qui porta la canne blanche.
À la suite de cet article, on édicta une loi qui imposa la circulation à pied aux personnes atteintes d'une maladie ou d'un accident de la vue. L'interdiction de conduire n'était donc plus applicable aux non-voyants.
La canne blanche est encore utilisée aujourd'hui dans le monde entier.
Le blanc est le couleur de l'aube.