Question proposée par Dan
On utilise les AVK pour prévenir les risques majeurs de caillots dans le sang et éviter ainsi les infarctus du myocarde, les angines de poitrine, la sténoses des carotides, les phlébites, les embolies pulmonaires etc. ce sigle, abréviation de ''Anti Vitamine K'', désigne une classe de médicaments destinés à réduire le rôle de la vitamine K, dans la synthèse des facteurs de coagulation.
Deux types d'AVK sont actuellement commercialisés en France, les coumariniques et les dérivés de l'indanédione. Ils agissent tous deux sur les protéines vitamine K-dépendantes et sont souvent préférés à d'autres anticoagulants comme les héparines car administrés par voie orale. Il est très important d'observer scrupuleusement les prescriptions médicales car ils exposent à des risques hémorragiques.
Complement internaute :
L'indanéïde, c'est une molécule de la série des coumarins et a été utilisée pour la première fois dans les années 30 par le professeur de médecine viennoise Otto Warburg. Elle présente l'intérêt de pouvoir être prescrite sans aucune surveillance médicale. Elle est aussi très stable dans le temps, et sa demi-vie d'élimination est de 40 heures.
Le premier AVK a été commercialisé en France en 1986, par le laboratoire Servier, sous le nom de Coumoryl. L'AVK Coumoryl est prescrit en association avec un inhibiteur de la pompe à moteur d'action rapide (inhibiteur de l'enzyme de conversion).
En 1987, la Société Servier a commercialisé le premier AVK oral, le Coumoryl, sous le nom de Cumarine. La posologie est de 5 mg par jour en 3 prises.