Les surfaces de couleur absorbent et réfléchissent (ré-émettent) la chaleur de manière différente :
- Les couleurs claires absorbent très peu de chaleur et en réfléchissent peu aussi
- Les couleurs sombres absorbent beaucoup de chaleur et en réfléchissent beaucoup.
Les ours polaires qui vivent dans un milieu très froid devraient être noirs pour absorber la chaleur ! Or ils sont blancs ! Ils préfèrent absorber peu de chaleur mais la conserver !
Les touaregs (les bédoins) portent des habits sombres qui absorbent beaucoup de chaleur mais en ré-émettent beaucoup. Ils ont dû tester différentes couleur d'habit il y a très longtemps et préférer les couleurs sombres !
Cela dit, la véritable explication de l'habit noir (ou bleu marine) des bédouins réside dans ''l'effet ventilation''. Pour maintenir une température constante de 37 C, l'organisme utilise la transpiration. Il ''prélève'' ainsi sur le corps la chaleur supplémentaire pour évaporer l'eau. En pleine chaleur, on peut perdre jusqu'à ½ litre d'eau par heure !
Cette évaporation de l'eau du corps produit un effet de fraîcheur (quand on court les bras collés le long du corps, on transpire sous les bras et si on décolle les bras d'un coup, on aura comme un petit courant d'air frais sous les aisselles !).
Ce prélèvement de chaleur corporelle produit ainsi un effet rafraîchissant, mais à condition que la chaleur puisse s'évacuer. Il faut donc porter des vêtements amples, comme les robes des bédouins.
Il y a aussi un autre phénomène qui permet aux touaregs de ne pas mourir de chaud : par convection, l'air chauffé par le tissu extérieur sombre ''aspire'' par en-dessous de l'air ambiant plus frais.
Ce vêtement sombre et ample a donc plusieurs fonctions :
- il permet une bonne transpiration ce qui aide le corps à conserver sa température
- il permet une bonne ventilation qui refroidit un peu l'air sous la robe.
Bref, l'important n'est donc pas la couleur du vêtement mais sa forme flottante et bien couvrante… pour ne pas attraper de coups de soleil.
Complement internaute :
Bref, voilà les choses en perspective...
A novel approach to the diagnosis of primary Sjögren's syndrome.
To evaluate the sensitivity of a new salivary gland ultrasonography (SGUS) scoring system, to compare it with the European Group criteria, and to assess the relationship between SGUS and other objective parameters in primary Sjögren's syndrome (SS). Forty-three consecutive SS patients and 21 healthy controls were studied. The SGUS scoring system was developed by calculating the ratio of the parotid to submandibular gland parenchymal thickness on ultrasonography. The mean ultrasonographic score of patients was 1.5 (SD 0.6). The mean value of SGUS in patients was significantly higher than that of controls (p < 0.001). The ultrasonographic score was significantly correlated with the erythrocyte sedimentation rate, the C-reactive protein concentration, and the subjective dryness score (r = 0.48, p < 0.001; r = 0.51, p < 0.001; r = 0.58, p < 0.001).