Question proposée par fabil
Les scientifiques ou les philosophes ont chacun leur façon d'appréhender le temps. Manifestement, les critères objectivement mesurables des premiers n'entrent pas dans le schéma de notre problématique. L'approche des seconds, définie comme ''une altération psychologique du temps objectif'', s'adapte parfaitement à notre problématique.
Ces grands penseurs admettent en effet qu'il existe une approche subjective du temps dépendant essentiellement des émotions ressenties par le sujet. Inconsciemment l'esprit cherche à prolonger les situations agréables en gommant le temps, alors qu'il garde pleine conscience de sa mesure dans les situations ennuyeuses.
Complement internaute :
Il existe d'autre part, comme l'ont remarqué les psychologues, une ''préférence au présent'', qui se manifeste dans les expériences de pensées comme ''je peux dire que j'ai oublié'' ou ''je suis en train de penser''. Le présent, ici, ne s'oppose pas au passé, mais plutôt au futur.
Cette dernière observation nous amène à la conception de l'imaginaire du présent. Le temps n'existe pas hors d'un champ d'expériences qui lui sont liées, c'est-à-dire le monde actuel et la conscience de celui-ci. Le temps n'existe que dans une situation concrète, et seuls les événements dans ce contexte ont une durée. Le temps est ''imaginaire'' dans la mesure où il ne peut être détaché de l'expérience concrète et subjective qu'il accompagne.