On est lundi, le boss n'est pas sympa, notre pizza n'était pas assez cuite, il n'y a plus de place de parking. Du coup, on râle. Et même beaucoup certains jours ! Une personne moyenne le fait tout de même 15 à 30 fois par jour. C'est donc une habitude qui peut vite devenir insupportable, aussi bien pour soi que pour son entourage. Face à cela, nous avons décidé de comprendre
pourquoi l'on râle.Au cours de la journée, il y a toujours ces petites choses qui vont nous contrarier. La météo, le voisin, le patron, les professeurs. Bref, dans ces cas-là, nous sommes nombreux à avoir le même réflexe : râler. Dans ces moments-là, on se plaint, on raconte à qui veut l'entendre (ou qui ne le veut pas forcément, mais bon) ce que l'on a sur le cœur. Cela soulage pour un temps, puis l'on le refait bien vite. Mais
pourquoi râlons-nous ? Plusieurs éléments peuvent expliquer cela (source : Christine Lewicki).
Tout d'abord, un aspect social. En effet, râler ensemble sur les mêmes sujets, ça rapproche. Pour les étudiants, ce sera à propos du sadique professeur de mathématiques et de son horrible test surprise. Pour les salariés, ce sera au sujet des horaires du boulot, à rallonge et peu trop matinaux. Faire cela permet d'appartenir au groupe. Grâce à cela, les pairs se réunissent et échangent sur des thèmes où ils sont unanimement d'accord. Râler permet donc de sortir de l'isolement, car personne ne vous contredira quand vous direz que ce contrôle surprise était vraiment injuste.
Râler permet également de se soulager de la frustration. Vous êtes énervé, car une réunion vient de s'ajouter, et vous allez terminer bien plus tard que prévu. Se plaindre un bon coup, à son entourage ou à soi-même, permettrait de se libérer de la tension.
Enfin, cela peut également être un appel à l'aide. Devant une tâche trop difficile, qui nous semble insurmontable, cela permet de faire savoir aux autres que nous aurions besoin d'un coup de main.
Il s'agit ici des éléments les plus cohérents pour expliquer ces râleries quotidiennes. Mais d'autres aspects peuvent également entrer en compte. Il peut aussi s'agir d'une envie de rabaisser les autres, d'un besoin de se rassurer ou encore pour faire changer les autres d'avis.
Dans tous les cas, sachez que c'est au final une bien mauvaise habitude. Nombreux sont les spécialistes qui expliquent cela génère stress et négativité dans notre quotidien. Ainsi, au lieu de voir votre verre à moitié plein, nous le verrions toujours à moitié vide à cause de ces plaintes journalières. Il faudrait au contraire veiller à diminuer leur nombre, afin de nous soulager de tout ce pessimisme. Plus facile à dire qu'à faire cependant ! Nous, on va essayer en tout cas, et vous ?
Pour continuer cette lecture, vous pouvez
en apprendre plus sur le stress, ou sur
les raisons pour lesquelles on soupire. Si cet article vous a plu, n'hésitez pas à le partager à vos contacts, ou aux plus gros râleurs que vous connaissez !