Pourquoi la fonction snooze des réveils est de 9 minutes ?

Question posée par Coujou

Pas toujours facile de se réveiller le matin. Dans ces moments-là, on traîne, le lit nous semble si confortable, et la couette parait vouloir nous retenir. Alors si vous aussi, vous retardez un peu plus le réveil via l'option Snooze (qui est un rappel de sonnerie), sachez que vous n'êtes pas le seul. En effet, c'est le cas de 64 % des Français (source : Withings). Grâce à cela, nous obtenons 9 minutes de répit supplémentaire avant d'entendre à nouveau l'horrible sonnerie qui nous forcera à nous lever. Mais d'ailleurs pourquoi cette durée ? Pourquoi la fonction snooze des réveils est de 9 minutes exactement ? Cela pourrait être 5 ou 10. Nous nous sommes intéressés à la question !

Sachez tout d'abord que la fonction snooze existe depuis plusieurs années déjà. Elle n'est pas apparue avec les smartphones comme beaucoup le pensent. Selon les historiens, le premier réveil équipé de cette option a été commercialisé en 1956. Le snooze a connu quelques évolutions, certains ont tenté les 5, 7 ou encore 10 minutes. Cependant, ces 9 minutes restent la norme et c'est ce que nous retrouvons le plus couramment. Hélas, il n'y a pas (encore) de réponse assurée à cette question qui est de savoir pourquoi la fonction snooze des réveils est de 9 minutes. Plusieurs théories existent, et ce sont ces dernières que nous allons vous présenter.


La première, et celle qui est la plus plébiscitée par les experts, est à propos de timing. En effet, ces 9 minutes seraient la durée parfaite pour bien se réveiller. Nous n'avons pas le temps de nous rendormir, notre organisme peut doucement démarrer et ainsi être en pleine forme quand le snooze donnera son rappel. Ce serait donc fait pour faciliter le réveil. S'il avait été plus long, la personne replongerait dans les bras de Morphée, et avec un temps plus court, elle ne serait pas autant en forme. Sur le papier, on est plutôt d'accord. Cependant, en pratique, on a pourtant l'impression que l'on arrive à bien se rendormir dans ce délai.


La seconde théorie est beaucoup plus mécanique. Lorsque cette fonction a été développée sur les réveils, les ingénieurs l'ont ajouté à la partie contrôlant les minutes. Pour eux, il était bien plus simple de la programmer pour qu'elle ne surveille qu'un seul chiffre : celui des minutes. Dès que la personne appuyait sur le bouton snooze, la programmation se faisait ainsi : minute du bouton - 1 = snooze. Par exemple, si vous le faisiez à 7h15, cela donnait : 5 - 1 = 4. La machine savait donc qu'au prochain 4, elle devait sonner. Si cela avait été 10 minutes, le risque qu'un problème mécanique survienne et que le réveil continue de carillonner malgré le snooze (car le dernier chiffre des minutes serait le même) était trop important. Ils ont ainsi choisi le plus grand chiffre existant, 9, afin que les personnes profitent au mieux de ce délai supplémentaire, tout en étant capable de le réaliser techniquement. Cette durée a été conservée, telle une tradition. Ce serait pour cela que nous la retrouvons encore aujourd'hui, même si ces aspects mécaniques ne sont plus à prendre en compte.


Enfin, certains expliquent que celui qui a inventé cette option avait le 9 comme chiffre préféré. Afin de rendre plus facile le réveil de ceux utilisant son produit, il décida que le snooze aurait donc cette durée. Une hypothèse très appréciée par certains, mais à laquelle très peu de crédit est accordé.


Maintenant, vous savez pourquoi le snooze de votre réveil est de 9 minutes. Ou en tout cas, ses théories ! Essayez d'y penser la prochaine fois que vous l'utiliserez (cela pourrait vous aider pour vous réveiller). Bien entendu désormais, vous pouvez le programmer pour la durée que vous souhaitez. Cependant, très souvent celle de base est 9 minutes. En tous les cas, on vous rappelle que le manque de sommeil peut vous rendre malade, alors n'oubliez de vous coucher tôt ! Et d'utiliser le snooze si besoin. Même si face à cela, nous ne sommes pas tous égaux, car certains ont besoin de moins de sommeil que les autres.