Mot clef à la mode, le « cloud » évoque pour chacun une définition différente… Le terme « nuage » suscite parfois des appréhensions, mais également, beaucoup d’engouement. Avant de s’attarder sur ces questions, l’objectif est de définir clairement ce que représente le « cloud » et quels apports concrets ce modèle peut-il fournir aux entreprises.
Si nous reprenons la définition fournie par Le National Institue of Standards and Technology (NIST), et reprise par le magazine Global Security Mag, voici ce qui en est dit : « L’informatique dans les nuages » est une nouvelle façon de délivrer les ressources informatiques, et non une nouvelle technologie. » Il poursuit la
définition du cloud « comme étant l'accès via un réseau de télécommunications, à la demande et en libre-service, à des ressources informatiques partagées configurables. »
Ce qui remet en perspective les bénéfices du cloud sur des enjeux à la fois économiques et de performance technologique. Rappelons que le cloud n’est pas juste un concept, ce nouveau système connaît une croissance fulgurante : rien qu’en France, la croissance du marché est évaluée à 19,5% en 2015, atteignant ainsi 4.9 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
L’évolution de l’hébergement pour les professionnels : des serveurs physiques au cloud
Reprenons les étapes clefs qui ont amenés les entreprises à externaliser leur hébergement de données vers le cloud
- Dans les années 90, elles exploitent des serveurs physiques au sein de leurs locaux (ou dans des centres spécialisés) pour y héberger leurs données.
- Puis, les entreprises décident d’externaliser leurs serveurs physiques (dédiés ou partagés) chez des professionnels de l’hébergement traditionnel.
- Dans les années 2000, l’arrivée du Cloud sur le marché a totalement changé la façon de consommer l’informatique tant pour les professionnels que pour les particuliers. Le passage de l’hébergement sur des serveurs physiques à des serveurs virtuels (Virtual Private Server) se fait grâce à des solutions de virtualisation, mais également via l’amélioration des réseaux, la puissance de serveurs et la rapidité de connexion.
- Les applications web, extranet, applications métier sont les premières à basculer sur le cloud (messagerie d’entreprise, logiciel de gestion, relation client…).
- Les professionnels trouvant ainsi un certain nombre d’avantages à l’hébergement sur le cloud : rapidité, performance, gestion, flexibilité des ressources et haute disponibilité de service.
Les bénéfices à externaliser les infrastructures IT dans le cloud
- L’accès en mobilité : Le cloud offre un accès aux données, aux sites, aux logiciels métier partout, tout le temps, avec n’importe quel support (ordinateur, téléphone, tablette). En effet, les salariés travaillent de plus en plus en mobilité ou en télétravail (74% des salariés sont concernés par le phénomène, représentant 25% du temps de travail), et doivent bénéficier d’un service disponible à l’extérieur de l’entreprise. Un bénéfice important du cloud, lié à sa fiabilité et sa haute disponibilité.
- La maitrise des coûts : grâce au cloud, les coûts sont maîtrisés. L’entreprise ne paie que ce qu’elle consomme. Les ressources sont disponibles en cas de pics de demande, mais il n'y a pas de gaspillage de capacité non utilisée une fois que la demande baisse : la ressource est donc élastique en cas de forts pics de trafic (sites e-commerce par exemple, sites évènementiels…). En outre, les ressources sont partagées, permettant ainsi des économies d’échelle.
- Les services : manquant parfois de ressources en interne pour gérer aux mieux le système d’information, l’entreprise préféra s’orienter vers un professionnel de l’hébergement cloud (2) qui lui fournira des service de conception, de migration, de paramétrage, d’intégrations d’exploitation d’environnements hébergés. Avec également une garantie de mises à jour pour les applicatifs métiers. Considérons cela également comme un gain de temps et de performance pour le business.