Question proposée par Charles
A défaut d'aimer , il est très naturel d'accepter l'odeur de ses propres pets. D'une part, la notion de mauvaises odeurs, très subjective est définie par le cerveau qui analyse les stimulus pour leur attribuer un statut, en fonctions des critères propres au vécu de chaque individu.
On peut dans ces conditions comprendre qu'il puisse accepter ses effluves intimes tout en jugeant répugnantes celles qui lui sont extérieures. D'autre part, l'odorat agit de façon similaire à la perception du chaud et du froid. A concentration égale, le premier contact avec l'odeur est violent, suivi après adaptation d'une diminution de son l'intensité jusqu'au seuil en dessous duquel on ne la détecte plus. C'est la loi de puissance de Stephens.
Complement internaute :
Par contre, le chaud, la chaleur, et le froid agissent de manière opposée. A une concentration égale, l'intensité de la sensation de chaleur augmente en fonction de l'intensité du stimulus. La notion de douleur et de froid, au contraire, sont définis par l'intensité du stimulus.
L'odeur est un stimulus très fort, comme la douleur, qui est de nature sensorielle. Aussi, l'idée que l'on a d'une douleur ressemble fortement à celle d'une odeur. Enfin, la sensation d'odeur, bien que très différente, a une origine dans le cerveau qui s'active comme pour la douleur. C'est un phénomène réversible. La perception de l'odeur n'est donc pas définie par la sensation, mais par la stimulation du cerveau.