Le moyen âge peut être considéré comme une époque démocratique car les monarques y sont le plus souvent élus. Ce sont les barons et autres dignitaires qui désignent leur souverain. Toutefois, en France, le système connait très vite une dérive. Dès le dixième siècle, les rois s'assurent eux même de l'élection de leur fils aîné.
La succession héréditaire entre donc ainsi doucement dans les moeurs. Elle se généralise au treizième siècle dans toute l'Europe de l'Ouest, mais l'empire germanique ainsi les pays d'Europe centrale et de l'Est conservent le système électif.
Complement internaute :
Au xxe siècle, la France et l'Angleterre, pays fondateurs, resteront dans le système électif. L'Italie, par la loi salique, le gardera jusqu'à la Révolution. La Suède, par la suite, adopte le suffrage universel et la Belgique le modèle électif. Avec les États-Unis, la Russie adopte le suffrage universel, mais ne parvient pas à le mettre en pratique.
La France a connu deux grandes Révolution françaises, mais aucune d'elles n'a fait évoluer l'État vers la démocratie. Les droites et les gauches y ont toujours voulu imposer des solutions fondées sur la tradition, mais l'évolution s'est faite en marge de l'opinion publique.
Le système électif, qui s'est généralisé, a favorisé l'émergence de la bureaucratie.