La laïcité a éteint le gallicanisme car ce mouvement de pensée visait, sous la monarchie, à séparer les affaires de foi et de gestion des patrimoines.
Depuis Philippe Le Bel les souverains français ont cherché à s'affranchir de l'influence du pape, voir ''pragmatique sanction'' sous Charles VII ou encore ''Déclaration des Quatre Articles'' sous
Louis XIV.
Les gallicans reconnaissaient la souveraineté du pape sur les principes théologiques ou dogmatiques mais pensaient que la gestion matérielle de l'organisation, des biens, des privilèges ou prélèvements, ne regardaient que l'église de France et son souverain.
Complement internaute :
Les premiers partisans de la laïcité, notamment Guillaume d'Auvergne, avaient des points de vue théologiques opposés mais partageaient le rejet des pratiques catholiques.
Les deux grands principes du gallicanisme sont que la religion a des limites et que le roi de France doit être laïque, sans aller jusqu'à la tolérer.
Ces principes étaient fondamentalement acceptés par la noblesse.
Le principe de l'état laïque n'est pas nouveau.
Il a été défendu par le roi Clotaire en 567.
Dans le royaume de France, le gallicanisme a été le plus fort pendant la Révolution car il y avait peu de catholiques.
En 1792, il s'est développé, la religion catholique a été laïque, mais les principes n'ont pas changé.