Le groupe parlementaire de Robespierre s'appelait les Montagnards, car il siégeait sur les bancs hauts de l'assemblée législative de 1791. Situés le plus à gauche, ces députés étaient opposés à des groupes plus modérés assis sur les bancs plus bas ou Plaine.
Les montagnards aux rangs desquels figuraient entre autres, Danton, Couthon, Saint-Just ou Marat, s'allièrent souvent aux sans culottes, très agités, pour s'opposer aux Girondins favorables à une politique moins radicale.
Les distensions internes, notamment entre Robespierre et Danton ou Danton et madame Rolland feront éclater le groupe. Robespierre l'incorruptible, et ses disciples resteront seuls au pouvoir avant d'être guillotinés le 28 juillet 1794.
Complement internaute :
Ce nom est également attribué à des élections municipales en France au début du XIXe siècle.
Le groupe des montagnards était constitué de députés de l'Assemblée constituante de 1789 qui étaient issus de groupes radicaux de l'Assemblée nationale. Ce groupe, plus radical que le comité de sûreté générale, se distinguait par sa volonté d'appliquer la Constitution de 1791 dans sa totalité, et de renverser la monarchie.
D'un point de vue historique, ils appuyaient le principe de la souveraineté populaire et étaient hostiles aux prérogatives de la Couronne.