Le 10 octobre 1789, la nouvelle assemblée nationale décide de nationaliser les biens de l'église. A cette époque, l'état français croule sous les dettes et se désolidarise du clergé pour que ce dernier gère ses domaines.
Toutefois, l'assemblée décide de mettre les domaines en vente et de les gager. Cette action se nomme ''assigner''. Entre les 19 et 21 décembre 1789, l'assemblée fait donc émettre des bons du trésor pour un montant total de 400 millions de livres.
Ils seront alors appelés assignats par rapport à l'action d'assigner.
Complement internaute :
L'assemblée se sert de l'argent récolté à la vente de biens ecclésiastiques pour faire face aux besoins de l'état, et surtout pour payer ses propres dépenses. En effet, le budget de l'assemblée nationale a été voté au départ à 5 millions de livres. En 1790, il n'atteint pas 3 millions. Il s'agit donc de trouver d'autres ressources pour pouvoir financer les dépenses de l'administration.
Le principe de l'assignation est celui de l'état de siège. C'est-à-dire que la vente des biens est soumise aux débiteurs. En fait, la vente est cédée en bloc à la Banque de France.