La
pince-monseigneur est un outil bien connu. Mais elle porte un nom tout de même bien surprenant, et nombreux sont ceux s'interrogeant sur l'origine de ce dernier. Nous avons donc décidé de revenir à ses origines et de vous révéler
pourquoi la pince-monseigneur s'appelle ainsi.
Tout d'abord, faisons un petit rappel de ce qu'est la
pince-monseigneur, pour ceux non-férus de bricolage et qui découvre ce terme pour la première fois. Il s'agit d'un levier en acier, dont l'une des extrémités est recourbée. Elle est utilisée dans de nombreux métiers.
Comme c'est un levier très résistant, c'est un outil usé par les cambrioleurs pour forcer les portes. Et c'est justement cette utilisation qui lui a conféré ce nom, un fait validé par l'Académie française. Le terme monseigneur désignait une personne de haut rang, qui était respectée par tous du fait de sa haute dignité. C'était un titre honorifique donné à des distingués personnages (tels que des archevêques, des princes.). Le fait est qu'il était mal vu de refuser quoi que ce soit à ces personnalités, ils avaient donc accès à ce qu'ils désiraient. De là à découlé l'idée que devant ces éminents individus, toutes les portes s'ouvrent, leur entrée n'étant jamais contestée. Et c'est exactement ce qui arrive lorsque vous êtes équipé d'une
pince-monseigneur, peu de porte vont vous résister, car elle vous permet d'ouvrir cadenas, chaîne, loquet.
Voilà donc
pourquoi on appelle les pinces-monseigneur ainsi. Même si elles ne sont pas utilisés qu'à des fins malhonnêtes et de cambriolage, il n'empêche que cette utilisation a suffi pour les définir. D'ailleurs, dans cette lignée, le terme "monseigneuriser" est également apparu : il signifie crocheter une porte. Il est aujourd'hui tombé en désuétude, mais ce fut une évolution de cette expression.
La prochaine fois que vous utiliserez une
pince-monseigneur, pensez à cet article ! Maintenant que vous savez
pourquoi la pince-monseigneur s'appelle ainsi, nous vous invitons à découvrir
pourquoi l'on dit "s'endormir sur ses lauriers" et
pourquoi l'on dit "donner de la confiture à un cochon".