Le douaire et la dot sont deux mots possédant la même origine latine ''dotis'' qui se rapporte au mariage.
La dot est un bien qui vient des parents de la future épouse et qu'ils donnent à son mari mais ce dernier devra rembourser en cas de divorce. Le douaire
est au contraire une somme d'argent ou un bien que le futur époux apporte à sa promise pour lui assurer la sécurité en cas de disparition.
On trouve plus le douaire dans le monde islamique et la dot en Europe jusqu'en Inde depuis le XXème siècle. Si une veuve succède à son mari défunt à la tête d'un état, on l'appelle ''douairière''.
Complement internaute :
C'est dans l'Antiquité que l'on a le plus vu de veuves de maris défunt dans le monde romain. L'épouse d'un sénateur romain pouvait gérer une somme de 4 000 000 de sesterces (environ 45 millions de francs actuels).
Cette somme était le montant du douaire que le futur époux devait payer à sa veuve. Ce montant a été fixé en 575 av J-C. Il a été porté à 10 000 deniers, puis à 15 000 deniers et enfin à 20 000 deniers.
L'épouse d'un chevalier romain pouvait gérer jusqu'à 400 000 de sesterces (environ 45 millions de francs actuels). Ce montant a été porté à 10 000 deniers, puis à 15 000 deniers et enfin à 20 000 deniers.