L'origine de l'emploi du verbe baragouiner est bien particulière. Au siècle dernier, quand les Bretons venaient travailler à Paris, ils parlaient évidemment le Breton.
Dans les auberges et les tavernes, ils demandaient donc du pain et du vin : Bara et Guin en Breton !
D'où le verbe ''Baragouiner'' : en parlant Breton, on réussissait à se faire comprendre dans la capitale, mais bien difficilement. Ainsi quand on dit baragouiner, on ne pense pas à ces pauvres bretons qui avaient toutes les peines du monde pour manger et boire.
Complement internaute :
A l'époque, il était assez commun que l'on dise que l'on baragouinait, mais ça ne veut pas dire que ça faisait rire. On parlait ainsi des personnes qui se servaient d'un jargon particulier, et qui n'arrivaient pas à être compris. Par exemple, les badauds, les fainéants, les gens du peuple qui se perdaient, les paysans, les ouvriers, etc.
Au XIXème siècle, quand l'économie s'est globalisée et que la division du travail s'est accentuée, l'emploi de ce verbe a fait place au verbe ''barbouiller'' : on ne se permettait plus de parler breton ou de dire ''je baragouine'', on barbouillait au contraire.
Ainsi, les gens qui venaient travailler à Paris au XIXème siècle, les employaient plutôt à barbouiller que parler breton.
Eli a commenté cette question :Pour moi, baragouiner s'adresse au langage des enfants. Quand on entend des petits baragouiner, c'est qu'ils ne parlent pas encore de façon intelligible.
Chelmi72 a commenté cette question :L'origine bretone est une légende, fort belle mais une légende car ce nom apparaît au 14 eme siècle et provient du mot barbaracuinus diminutif de barbarus. cela se disait d'une personne dont on ne comprenait pas la langue (parler barbare !)
domage, habitant à proximité de Conlie dans la Sarthe l'origine bretone était vraiment plaisante. De ce camp de la guerre de 1870 il nous faut retenir que le mot "d'ar ger" prononcé par les soldat à la prise de commandement du général Marivault en remplacement du général Kératy Ce n'était pas un mot de soldat viril mais simplzement "à la maison" qui fut mal traduit par le général qui les envoya combattre avec des armes déclassées à Aiuvours à côté du Mans