@ : ce signe est désormais mondialement connu dans le domaine de l'
informatique et plus particulièrement sur le net.
Mais les moines copistes du Moyen-Âge étaient loin d'imaginer ce succès lorsqu'ils l'inventèrent comme abréviation graphique de la préposition latine ad (à, vers). Le d à cette époque était un rond terminé par une courbe vers la gauche.
Il est appelé par certains ''a commercial'' car il était utilisé il y a quelque temps dans des expressions comme : 1 kg de pommes @ 3 F 50 (1 kg de pommes à 3 F 50). Mais la plupart des dactylos ne surent jamais la raison de sa présence sur le clavier.
Son nom réel
français est ''
arobase'' tandis que les Anglais l'appellent ''at'' (traduction littérale du ad latin).
Le nom ''
arobase'' a également une origine :
au Moyen-Âge, les imprimeurs rangeaient leurs lettres dans un meuble qui s'appelait la casse (d'où d'ailleurs la notion de ''changement de casse'' dans les logiciels de traitement de texte) ; en haut, ils disposaient les majuscules (haut de casse) et en bas les minuscule (bas de casse).
Par ailleurs, le A s'écrit en minuscule de 2 manières : a et @ ; le second était le ''a rond''.
Donc, @ est un ''a rond bas de casse'' qui, avec la déformation dans le temps est devenu ''
arobase''.
Complement internaute :
Il existe en fait une autre origine ''arobase''.
Les Anglais utilisent la lettre A pour noter les voyelles (A, E, I, O, U, Y) ; la lettre B pour noter les consonnes (B, C, D, F, G, H, K, L, M, N, P, R, S, T, V, W, Y) et la lettre X pour la voyelle O (X).
Les français utilisent la lettre A pour la voyelle O et la lettre B pour la voyelle U (A=O et B=U).
Donc, la lettre A a été utilisée comme une sorte de remplacement pour la lettre B.
La graphie du d, en particulier dans la typographie française, est l'un des problèmes les plus difficiles à résoudre.