''Pis'' est l'ancienne forme pour ''pire'', donc l'
expression faire ''pis que pendre'' à quelqu'un, c'est ''lui en faire voir de toutes les couleurs'' (un autre bon pourquoi !) : soit lui faire subir pire que la pendaison, soit des tourments sévèrement punis (la pendaison a longtemps été, et un peu partout dans le monde, une forme courante de châtiment pour les malfrats).
Evidemment, de nos jours, quand on dit ça par exemple d'un enfant pour ses parents, on exagère un peu.
Complement internaute :
Pendant le XVIIe siècle, les pendus étaient en quantité dans les rues de Londres. En fait, c'était un peu comme le mardi gras à Paris, mais sans l'agrément.
La pendaison était le supplice du criminel pour lequel on n'avait pas trouvé de moyen d'extradition.
Il arrivait que la justice royale ou la justice d'assise aille jusqu'à faire pendre une personne qu'ils pensaient coupable, mais que le verdict ne fût pas assez solide pour que cela ait lieu.
L'histoire raconte qu'un juge d'assise nommé Sir Matthew Hale, dans les années 1650, avait fait exécuter quelqu'un qu'il était en train de juger. Mais la justice n'est pas toujours ainsi.