Le mot ''sous-fifre'' indique dans le langage courant, un subalterne qui est au bas de l'échelle hiérarchique. Au début du XXème siècle, le sous fifre désigne un apprenti. Si on remonte au XIXème siècle, un fifre est aussi une personne maladroite qui apprend un métier mais c'est aussi une monnaie qui possède peu de valeur.
Le sous-fifre devient alors un mot un peu méprisant pour parler des novices et lorsqu'un service doit être correctement rendu, on ne s'adresse donc pas au sous-fifre de service mais à son supérieur.
Complement internaute :
Dans le milieu du XXème siècle, les sous-fifres s'identifient à des apprentis. Un métier se transmet depuis de génération en génération, de père en fils, d'ancêtre en descendant, il s'agit donc d'une histoire familiale.
Le métier est aussi une marque de noblesse qui s'identifie à un nom et à une histoire. Il s'agit d'une marque de noblesse sociale, politique et économique.
Il existe aussi des sous-fifres d'autres métiers. Les sous-fifres de l'art sont des personnes qui ont une passion pour l'art mais qui n'y connaissent généralement pas grand chose. Le mot vient de la métaphore de la lumière qui s'écoule des mains des géomètres. Ils sont souvent des artistes et des passionnés de l'art.