Dans la hiérarchie militaire au XVIIIe siècle, les officiers accompagnant l'infanterie se déplaçaient à cheval.
Lorsque aux yeux de l'armée, l'un de ceux-ci était ''mis à pied'', cela signifiait que l'officier était destitué de son grade, ses armes et vêtements honorifiques et surtout : du cheval, l'obligeant alors à ses déplacer comme le commun des soldats. à pieds !
Complement internaute :
Les ''sous-officiers'', quant à eux, pouvaient se déplacer sans cheval, et donc à pieds ou en voiture, mais ils étaient, par définition, toujours accompagnés d'un officier qui était en général un ''chef de bataillon'' ou un ''capitaine de compagnie'' : l'accompagnement d'un officier en général consistait en un ''escadron de cavalerie'' ou un ''bataillon de volontaires''... mais toujours des hommes.
''Cependant, en 1792, l'empereur François 1er, de son nom légitimiste, créa le grade de ''chef d'escadron'' et, à cette occasion, décida qu'il s'accompagnerait d'un simple ''aide de camp''. Il en décréta ainsi :
- ''Les ''chefs de bataillon'' devront toujours s'accompagner d'un aide de camp de leur rang.