On ne fait pas ici référence à l'animal mais bien au sifflement parasite qui, au moment d'une prise de son, oblige à la refaire. Cette dernière, qui est donc bien un problème, agaçant de surcroît, est appelé un ''lézard'' dans le monde de la musique. Dans son ''Dico de l'argot de fin de siècle'', Pierre Merle indique que l'
expression est apparue dans le milieu de la musique, depuis les années 70, elle est longtemps restée dans son milieu d'origine, l'expression s'est très largement répandue à partir de 1984 après la sortie du film de Michel Blanc, ''Marche à l'ombre'', dans lequel elle est très régulièrement répétée.
Complement internaute :
Dans les années 80, l'expression est utilisée pour la première fois dans les médias, et elle a alors commencé à s'étendre à d'autres domaines de la vie. Aujourd'hui, elle est couramment employée dans la presse quotidienne régionale. Dans ce sens, on peut donc l'entendre dans le cadre d'une interview parue dans ''La nouvelle gazette du sud''. Elle est aussi utilisée dans les chansons ''Dans le noir'' de Patrick Fiori, ''Faut pas s'y méprendre'' de Gilles Vandevoorde, ''Laisse-moi rire'' de Michel Polnareff, ''P'tite femme'' de Gérald De Palmas et ''Le manteau noir'' de Patrick Bruel.