Dans les processions catholiques de Pâques, le supplice de Jésus est reproduit par un participant portant la croix (supposée être lourde et encombrante).
Un autre processionnaire porte habituellement une bannière, lourd drapeau, aux motifs du lieu, du saint .
Ces deux charges sont confiées aux notables, à ceux que l'organisateur juge vertueux. il est donc très délicat de choisir qui portera la croix et qui portera la bannière.
C'est la
croix et la bannière renvoie donc à la difficulté de cette problématique.
Complement internaute :
La croix est la première des quatre évangiles (Jc, Ic, IIc, IIIc). Le texte est la plus ancien. Il n'y a pas d'évangile avant. Les évangiles ont été traduits en grec au IIIe siècle, il y a donc au moins 2000 ans.
A l'époque où il y a eu des évangiles, la croix n'était pas une charge de procession, mais une image sculptée sur les parois de certains châteaux romains.
Les évangiles n'ont donc pas été conçus dans la logique des processions, mais dans une autre logique.
Les évangiles sont d'autant plus intéressants à étudier qu'ils sont à la fois le produit d'un récit, le texte, et une sculpture, la forme.
En ce sens, les évangiles sont le résultat de deux méthodes de production et de deux styles d'expression.
Jaqueline a commenté cette question :Je pense que la croix et la banniere doit avoir un rapport avec les croisades. .
Sedoriku a commenté cette question :Mon avis:
pour la croix > la passion du christ; lorsque Jesus doit porter sa propre croix (chemin long, pénible et douloureux). n'oublions pas que la croix devait pesant très lourd !
la bannière > lors de toutes croisades ou même offensive lors d'une attaque, celui qui portait les armoireries (bannière) était lèsé (handicapant sur le point physique -un membre de libre- et poids -très lourde aussi-)
donc: la croix et la bannière forment à elles deux quelque chose de lourd, pesant, gênant. . . en bref, pénible !