Un chroniqueur de
courses hippiques dans les années cinquante avait une prononciation contestable. À la suite de plusieurs récriminations d'auditeurs mécontents d'avoir pris le ''un'' pour un ''vingt'', il décida de transformer le ''un'' en ''as'' sur les conseils avisés d'un ami bridgeur.
Une autre explication possible : cette appellation viendrait du fait qu'au début des
courses hippiques, le jokey (qui ne s'appelait d'ailleurs pas ainsi) qui portait le numéro 1 était celui qui avait gagné le plus de
courses, c'était donc l'''as'', le meilleur.
Complement internaute :
Une autre hypothèse est que le ''un'' se prononçait ''one'' dans les années 40, comme on l'a vu dans la vieille expression ''one eye is bigger than two''. On peut imaginer que les parieurs ont commencé à employer le mot ''un'' comme prononciation d'après ''one'' dès lors que cela leur semblait plus rapide et plus simple que ''on'' (''one'' et ''one'' étaient alors prononcés comme le sont maintenant ''you'' et ''you'').
En tout cas, cette prononciation ne semble pas avoir été aussi répandue que celle du ''one eye'' aujourd'hui, car je n'ai jamais entendu quelqu'un prononcer ''un eye''.
Pour ceux qui ne se souviennent pas, on pouvait dire en français ''un as'' pour ''un oeuf'' en ce temps-là, comme on l'a dit plus haut.