Il y a un nouvel espoir dans le traitement des cancers du sein à la suite des conclusions d'une étude publiée par des chercheurs australiens et canadiens.
Chez 20 à 30% des patients, la protéine ''HER2'' constitue la principale cause de multiplication des cellules cancéreuses. Les chercheurs ont mis en
évidence que la présence de lymphocytes dans la tumeur optimise les chances de succès.
L'association d'une immunothérapie au traitement actuel par ''trastuzumab'', en multiplie les effets. Cette nouvelle voie médicale concernerait un tiers des cancers du sein.
Complement internaute :
''L'efficacité de l'immunothérapie dans le traitement des cancers du sein, démontrée sur plus de 7000 patients dans 15 études, n'avait jusqu'à présent jamais été étudiée''. C'est ainsi que se présentent les résultats d'une étude menée par des chercheurs de l'Université de Sydney et du CHUM de l'Hôpital Sainte-Justine de Montréal. Les chercheurs ont notamment étudié la relation entre le taux de réponse au traitement par ''trastuzumab'' et le nombre de cellules T cytotoxiques dans les tumeurs. Ils ont déterminé que les tumeurs les plus riches en cellules T cytotoxiques sont celles qui présentent la plus grande réponse au traitement par ''trastuzumab''.
La réponse au traitement par ''trastuzumab'' est optimisée quand il y a beaucoup de cellules T cytotoxiques dans la tumeur.