Question proposée par Amélie
L'Interruption Volontaire de Grossesse est pratiquée légalement en France depuis la loi Veil de janvier 1975 chez les femmes enceintes en état de détresse. L'IVG est obligatoirement formulée auprès d'un médecin dont la mission d'information sur les risques médicaux et de ses conséquences pour le futur, est conclu par la délivrance d'un certificat médical.
La procédure prévoit ensuite un entretien avec une assistante sociale, attesté par un certificat social et un délai de réflexion de 7 jours minimum. La demande est alors renouvelée auprès du médecin, lui donnant autorisation d'effectuer l'acte. Tout ceci n'est faisable que pour une grossesse de moins de 12 semaines, chez une femme française ou résidant en France, majeure ou autorisée par au moins l'un des parents.
Complement internaute :
Les femmes en âge de procréer qui ont subi ou sont sujettes à un risque de grossesse non désiré, doivent être informées de leurs droits et de leurs garanties avant de prendre une décision. L'assistante sociale doit être informée et doit être d'accord pour accompagner le patient dans cette démarche.
Si la femme est majeure, elle doit également être informée des alternatives à l'IVG, dont le don d'ovule ou d'embryon. Dans ce dernier cas, le médecin doit être en mesure d'expliquer et de garantir la viabilité du don. La femme doit pouvoir disposer d'informations sur le don, le transport, le stockage, le suivi et l'utilisation du donneur.
Le médecin doit aussi, en cas d'IVG, faire une déclaration auprès des autorités compétentes au sujet du don.