L'eau diffuse une partie du son, comme tout milieu. Lorsque vous êtes en
plongée, si au loin un bateau est en marche, vous l'entendrez car l'eau diffuse son son.
Pourtant, un son qui passe d'une phase à une autre, par exemple de liquide à gazeux, de l'eau à l'air, est filtré en proportion d'une propriété du milieu : l'impédance.
Si les impédances sont adaptées, une grande partie de l'onde mécanique sera transmise.
En l'occurence, pour l'eau et l'air, c'est une catastrophe !
L'organe de perception des sons, la cochlée ou oreille interne, baigne dans du liquide, mais les sons nous parvienent de l'air. Les osselets de l'oreille moyenne nous permettent d'effectuer cette transition sans trop de perte.
Si nous sommes immergés et que le son provient de l'eau, il doit passer d'une phase liquide à une phase gazeuse, dans l'oreille interne, puis encore à une phase liquide. Cela court-circuite l'effet de l'oreille moyenne et le son parvient difficilement aux capteurs.
Complement internaute :
Cela fait partie de l'art d'inventer un dispositif pour filtrer l'air. Les dispositifs utilisés comprennent le casque sous-marin, les vêtements et les cochlées de la cochlée interne.
Pour les vêtements et les cochlées, on utilise de la soie, de la mousseline, du coton, de la laine, de la crinoline, du fil. On a donc recours à des matériaux qui s'insèrent dans le tissu de l'oreille. Le matériau du fil doit avoir une très bonne résistance au choc et au poids, une très bonne capacité de filtre et une résistance suffisante à la traction.
Pour un bateau, il faut un matériau résistant à la traction et à l'enroulement. Un bord de verre peut suffire.
Le verre est un matériau très résistant.