Les enfants n'ont pas la même perception des goûts que le adultes ou les personnes âgées car le nombre de papilles, organes responsables de la perception des goûts, diminue avec l'âge. Quel adulte n'a pas recherché, en vain, une saveur de son enfance? La qualité des produits du terroir n'est pas forcément à incriminer, c'est le corps qui a changé. Une autre raison à ces discordances de perception est l'inégalité entre individus. En effet, si l'homme possède en moyenne 4000 de ces papilles, disposées sur la langue, le palais mou, le pharynx et même le haut de l'oesophage, ce nombre peut varier de 500 à 20 000 selon les morphologies, avec évidemment de grandes différences sensorielles.
Complement internaute :
Les enfants, qui n'ont pas encore atteint l'adolescence, ont donc des papilles très sensibles, d'où le goût prononcé qu'ils ont pour certains produits et pas pour d'autres. Ce goût s'estompant avec l'âge, ils apprécient, par exemple, une soupe aux pois et un steak haché, mais ne retiennent pas un vin mousseux ou une crème brûlée.
La sensation de faim et la satiété jouent également leur rôle dans la perception des goûts. Une personne qui a faim, qu'elle soit adulte ou enfant, peut juger que ce morceau de pomme est délicieux, tandis qu'une personne saine d'esprit ne pourra pas manger ce morceau. La faim augmente aussi le goût et la soif.
La lumière est également à prendre en compte, car la vue n'est pas toujours éclairée.