L'accouplement n'est pas un fait du hasard car chez les espèces animales qui ont besoin d'un partenaire pour procréer, il y a d'abord acte de séduction, défini comme l'ensemble des communications sensorielles nécessaires pour se désirer. Dès 1871, Charles Darwin a nommé ce processus la sélection sexuelle, largement affinés depuis. La vue, l'odorat, le toucher et l'ouie sont mobilisés, souvent même à l'insu des protagonistes.
Ne dit-on pas, par exemple, du vagin qu'il secrète de la copuline, une phéromone inconsciemment perçue par les mâles comme signe de disponibilité sexuelle ou que le baiser n'est que la recherche d'une complémentarité des systèmes immunitaires? Une chose est sûre, lorsque l'alchimie amoureuse a réussi, les corps sont prêts à passer à l'acte.