Il y a deux théories qui ont d'irréductibles partisans :
1) La théorie dite ''des cyclistes'' : il s'agirait, comme le font des coureurs cyclistes, de profiter du ''sillage'' de l'oiseau de tête afin de moins se fatiguer.
Ce qui conforte cette théorie c'est le fait que les oiseaux se relaient en tête, comme les cyclistes. Certes les cyclistes sont en file indienne et les oiseaux en V, mais le profil d'un oiseau étant beaucoup plus aérodynamique, son problème se situe essentiellement en bout d'aile sous forme de tourbillons marginaux, d'où l'intérêt de s'aligner par
les bouts d'ailes.
2) La théorie dite ''de référence'': L'animal de tête a plus de mal à doser son effort et fatigue plus vite que ceux qui suivent qui donc se servent de
lui comme référence. Les oiseaux suiveurs se décalent pour éviter le sillage des autres. Le profil des oiseaux étant très aérodynamique,ls ont,
contrairement à la théorie 1, intérêt à éviter le sillage des autres.
Les observations les plus récentes confortent plutôt cette théorie.
Complement internaute :
Il est donc probable que l'oiseau de tête, en fonction de sa taille, a un optimum de positionnement et qu'il est parfaitement conscient du fait qu'il a plus ou moins de
problèmes d'atteindre son objectif. Par exemple, l'autour de 30% des oiseaux ont des objectifs d'altitude et le mieux placé pour atteindre cet objectif est à l'extrémité de l'aile gauche, en fait la gauche est plus facilement accessible. Ce qui s'explique par le fait que, comme les ailes gauche et droite ont un écartement différent, l'aile droite, si elle était à la hauteur,
n'aiderait pas à l'objectif, l'aile gauche a plus facilement accès à cet objectif.