Il est délicat de transplanter un animal sauvage car chaque être est adapté à son écosystème. Pourtant cette extrémité est quelquefois nécessaire pour le salut de l'animal ou de l'espèce.
Les préalables ne manquent pas pour réussir une relocalisation: L'animal va t-il trouver ses subsistances essentielles? Ne va t-il pas entrer en conflit territorial avec ses congénères locaux? Ne sera t-il pas un vecteur de propagation de maladies ou contaminé? Ne tentera t-il pas de revenir sur son ancien territoire, malgré les dangers inhérents au voyage pour lui et les hommes?
Un nouvel arrivant ne viendra t-il pas coloniser son ancien territoire? Cette liste n'est évidement pas exhaustive et le problème est si important que certains pays se dotent d'un ministère ad hoc.
Complement internaute :
Les chasses aux lions de l'Afrique orientale sont une preuve vivante du caractère très complexe de ce problème.
Les premiers chasses à l'aide de chiens ont été effectuées en Afrique orientale dans les années 1920, dans le but de les éradiquer. En quelques années, le lion devenait très rare. Les chasses sont alors interrompues car l'on ne peut plus chasser les lions sans les tuer.
Puis le marché du bétail a pris une grande extension.
A l'époque, les bêtes sauvages étaient chassées en toute impunité et les lions étaient chassés pour se procurer du bétail. Leur chasse est alors à la fois économique et alimentaire.