Les
animaux parlent.
Ils n'ont simplement pas la capacité de produire un langage complexe.
Les débuts du langage ont commencé ainsi, par quelques sons capables de transmettre d'un individu à l'autre la crainte d'un danger ou une intention amicale.
L'humain est aujourd'hui capable d'attribuer un mot à un objet, de se le représenter virtuellement, de se représenter des concepts abstraits, d'effectuer des associations entre ces différents concepts et bien d'autres fonctions qui permettent non seulement un langage évolué, mais aussi de penser à travers le langage.
Nos pensées sont parfois brutes et abstraites, mais la plupart du temps, nous attribuons aussitôt des mots à notre pensée.
Tout ceci nécessite un développement exeptionnel du cerveau, en particulier du cortex, par rapport à la plupart des espèces animales.
Comparez, sur une planche anatomique, la surface du cortex d'une souris ou d'un chat avec celle d'un humain.
Celui des animaux contient essentiellement des aires ''primaires'', c'est à dire de réception des organes sensoriels ou de contrôle moteur direct.
Les aires dites d'association, qui permettent d'intégrer ces informations entre elles, sont très réduites.
Complement internaute :
A l'opposé, la surface du cortex humain contient des aires d'association qui sont en fait de vastes zones où se déroulent des activités complexes, comme l'imagination, la mémoire, la cognition, les sentiments, les émotions et les fonctions cérébrales associées.
A l'inverse, la surface du cortex de la souris ou du chat, qui a un cerveau aussi avancé que celui d'une personne, est constituée uniquement de aires primaires.
En fait, le cerveau humain est considéré comme le plus complexe au monde.
Il contient environ 100 milliards d'axones et environ 100 milliards de neurones, qui sont les petits cellules nerveuses de l'axone.
Avec le temps, le langage s'est perfectionné au sein des peuples humains.