On utilise la grêle virtuelle pour déterminer par un modèle numérique l'impact des grêlons sur les fuselages d'
avions. Cet apport essentiel pour la sécurité aérienne, notamment depuis la généralisation des pièces en matières composites, est en cours d'expérimentation au Canada.
Le principe consiste à définir par un calcul mathématique, la
pression exercée par un grêlon lorsqu'il entre en collision avec une surface, puis à en rapporter les incidences sur une grille numérique des résistances connues pour la pièce considérée. Les résultats ainsi obtenus, validés par des essais en laboratoire seront directement utilisables.
Complement internaute :
Cette technologie est en cours d'expérimentation sur les appareils d'essais et de formation A300 et A310.
A300. Les essais de déformation, de rupture et de fracture ont démontré que la résistance d'un grêlon de 4 mm sur une lame de caoutchouc est de l'ordre de 100 kPa. Le grêlon de 5 mm sur une lame de caoutchouc, par contre, ne démontre que des résultats très faibles (0,05 % de déformation). Cependant, en comparant les résultats de déformation avec les résultats de rupture, il a été démontré que le grêlon de 5 mm était capable de produire des ruptures plus importantes sur la lame que le grêlon de 4 mm. Cette observation est confirmée par les résultats de fracture, lesquels montrent que le grêlon de 5 mm produit des fissures plus importantes sur la lame.
A310.