Le mercure a des propriétés très particulières, notamment celle de se dilater de manière assez importante sous l'effet de la chaleur. D'où la définition : toute variation de température est proportionnelle à la variation de longueur de la colonne de mercure.
A la différence des alcools utilisés auparavant à la place du mercure, celui-ci présente une longueur de dilatation importante et constante, ce qui permet de mesurer avec une assez bonne précision la température.
Précisons toutefois que les thermomètres à mercure sont interdits à la vente depuis le 1er mars 1999 à cause non pas de leur inefficacité, mais à cause de la dangerosité pour la santé du mercure qu'ils déversent dans nos habitations quand accidentellement ils se cassent, et aussi grâce à la mise sur le marché de thermomètres électroniques de toutes sortes pouvant les remplacer efficacement.
Cette mesure réduit aussi les sources de mercure, agent polluant de l'environnement.
Complement internaute :
Le mercure est un métal très léger (16,7 g/cm3) ; il présente en revanche une grande propension à se comporter comme un solide (métaux lourds). Sa température de liquéfaction est de -38,8 degré C, son point d'eau est de -19,3 degré C. Il ne se solidifie que dans la région de -38,5 degré C.
Les espèces minérales les plus importantes contenues dans le mercure sont :
- le cérium (42 %), ce qui le rend très riche en oxygène ;
- le zinc (30 %), qui facilite la solidification du mercure ;
- l'argent (16,6 %), qui a un rôle très important dans la mécanique.
L'eau de mer contient en moyenne 0,5 g de mercure pour 1 kg de matière minérale, environ 3,5 % de mercure.