Tout d'abord parce qu'il y a moins d'air en
altitude.
L'air, comme tout le reste, est maintenu autour de la terre par la gravité : ''l'attraction terrestre''.
Plus on s'éloigne du centre de la Terre, plus cette gravitation s'atténue, les gaz peuvent davantage s'étendre, se disperser et leur concentration diminue.
Le volume des poumons étant peu extensible, il ne contiennent plus autant d'air.
Par ailleurs, la pression est aussi un paramètre important.
En effet, nous avons essentiellement besoin de conserver une pression d'oxygène minimale dans le sang, qui est légèrement inférieure à celle de nos poumons.
Au niveau de la mer, la pression d'oxygène consiste en sa fraction par rapport aux autre gaz (environ 20%) fois la pression athmosphérique. En
altitude, la proportion d'oxygène est identique, mais la pression totale diminue.
La pression d'oxygène dans les poumons baisse, celle du sang aussi et nous ressentons un ''
manque d'air'', comme si nous faisions de l'apnée.
Le corps s'adapte ensuite à long terme en fabriquant plus de globules rouges afin de capter plus facilement l'oxygène des poumons.
Complement internaute :
Dans les premiers temps de la montagne, nous pouvons remarquer des symptômes similaires :
*sans oublier les risques de coupure de pneu, de chute, d'accident vasculaire cérébral ou de chute de bloc d'asthme.
*pour des raisons différentes, la pression de l'air diminue avec la hauteur.
*la température du corps est plus élevée.
*la quantité d'air que nous respirons devient plus importante.
*la vitesse de déplacement diminue.
*le risque de chute augmente.
*les muscles se fatiguent.
*la concentration du sang diminue.
*le risque de coupure de pneu augmente.
*les risques d'accident vasculaire cérébral augmente.