Question posée par Raouf
Lorsqu'on essaie de courir dans le sable, on peut immédiatement se rendre compte que c'est difficile et que l'on se fatigue bien plus vite que lorsqu'on court sur du bitume par exemple. La raison est très simple à comprendre. Le sable est déformable sous le pied et chaque appui de ce dernier envoie une force au sol qui lui nous renvoie une force opposée.
Comme le sable est mou la déperdition est alors plus grande et la force renvoyée est donc plus faible. Les pieds, mollets et cuisses sont alors bien plus sollicités lorsqu'on court sur le sable et la fatigue est ainsi plus grande.
Complement internaute :
En plus, l'air que l'on inspire est complètement aspiré par l'intérieur de la cavité du pied. On s'en rend compte en s'étirant et en écartant les jambes. Il suffit parfois d'élargir la cavité du pied pour que l'on s'aperçoive que l'air que l'on inspire n'est plus du tout visible. On doit donc émettre un son pour l'enjamber et l'air reprend alors sa place en sortie du pied. Cette respiration « souterraine » est donc bien plus rapide que lorsqu'on est en terrain plat.
Dans ce cas, la fatigue est bien plus importante, car chaque pied est bien plus sollicité, ce qui augmente l'écartement des mollets et du bas du corps, ce qui augmente les contraintes et augmente la déperdition.