Le traité de Paris interdisait la guerre de course car, nuisible aux intérêts commerciaux des armateurs et des états, elle se retournait contre ceux qui la commanditaient.
Généralisés au XVIIème et XVIIIème siècles, ces actes de piraterie étaient légalisés par une '' lettre de marque''. Aux termes de cet étonnant contrat, un souverain, donnait à un armateur, le droit de commettre des actes de pirateries contre les bâtiments civils d'ennemis du pays.
Les butins accumulés par ces pirates rebaptisés pour la circonstance ''corsaires'' étaient partagés selon des règles strictes. En France, 1/5ème allait au roi, 1/10 à l'amiral de France, 2/3 à l'armateur, l'équipage se partageant le reste.
Complement internaute :
En revanche, les actes de guerre ne relevaient pas de cette règle mais étaient, comme c'est le cas de la guerre d'Algérie, imprescriptibles.
La plupart des corsaires célèbres de l'époque portaient la lettre de marque d'un souverain de la famille royale. Les plus connus étaient les corsaires de Barbarie.
A la différence des corsaires, les ''paysagistes'' s'embarquaient dans des navires de commerce et prenaient parti pour l'un ou l'autre camp. Les plus connus de cette catégorie étaient les ''paysagistes'' de Dunkerque.
Dunkerque est l'un des plus vieux ports de France. Située sur la Manche, à l'embouchure de cette rivière, il a dû être protégé depuis longtemps car il s'agit là d'une zone de défense vitale.