Les performances féminines, égales ou supérieures à celles des
hommes, sont aujourd'hui reconnues. Pourtant, il reste, dans le monde de la science, quelques bastions où apparemment la masculinité l'emporte. C'est le cas des mathématiques.
Les
capacités intellectuelles masculines et féminines sont en moyenne les mêmes.
Mais une différence apparaît en fin de cursus scolaire, les garçons prenant dans ce dernier domaine un avantage sur les
filles. C'est le moment de l'orientation vers les études supérieures. En
France, il y a le système des classes préparatoires. Beaucoup moins de filles que de garçons vont choisir la voie des sciences dites «dures», parmi lesquelles les mathématiques. Pourtant, beaucoup de filles s'estiment «bonnes en maths», mais n'ont jamais envisagé d'y faire carrière ; un indice expliquant peut-être le faible nombre de femmes en mathématiques.
Mais il y a bien aussi une sorte de problème d'
image des maths. Et, même si cela est encore pire en
informatique, les
mathématiques véhiculent encore une «image» très masculine
Complement internaute :
Pourquoi? C'est parce qu'en France, l'école primaire, l'école secondaire et l'enseignement supérieur se font toujours en classe de trente élèves maximum. La classe est divisée en trois sections de douze élèves chacune. En classe de quatre ans, les élèves suivent le même programme. Mais, au bout de quatre ans, le professeur peut, s'il le souhaite, en changer. Et il le fait souvent. Et il y a des milliers de programmes possibles. Il en existe de très nombreux pour les élèves qui ne s'y intéressent pas, et de très peu pour ceux qui en s'y intéressent.
Les professeurs sont très nombreux et beaucoup d'entre eux ne sont pas très bons.
Pour les garçons, c'est un problème d'évaluation. Ils ont d'abord eu à étudier les mêmes programmes qu'elles.