Il y a de cela quelques années, nous entendions beaucoup parler de la grippe aviaire. Ce virus est dangereux pour l'homme. En 2009, elle aurait fait des milliers de morts. Mais pourquoi une telle dangerosité ?
Pourquoi la grippe aviaire est-elle mortelle ? Il est temps de comprendre un peu mieux cette maladie.
Qu'est-ce que la grippe aviaire ?
Cette affection est transmissible entre volailles. Elle peut aussi toucher des mammifères, plus rarement, mais également l'homme, sous certaines formes du virus. En fait, la grippe aviaire infecte les oiseaux sauvages et domestiques. Les oiseaux migrateurs, les canards, les oies, les poules peuvent être atteints. À cause de cela, le virus peut se propager assez facilement et peut dépasser les frontières par la voie des airs ou par le biais d'échanges commerciaux (de viande). La transmission vers l'homme est possible, mais plus rare. Ce sont des sous-types de ce virus qui sont infectieux, les types A(H5N1) et A(H7N9). Ces derniers sont responsables de nombreux décès. Face à cela études ont été menées afin de comprendre
pourquoi la grippe aviaire est-elle mortelle ? Des chercheurs britanniques, vietnamiens et chinois se sont intéressés à la question.
La grippe aviaire et l'homme
L'unité de recherche clinique de l'université d'Oxford à Hô Chi Minh-ville a établi que chez les personnes ayant contracté H5N1 ont un taux de mortalité de 58 %. Une donnée alarmante. Cela serait dû à un excès de réponses immunitaires de l'organisme, provoqué le virus. L'infection est si rapide et puissante que le corps réagit violemment. Pour contrer cela, il produit une importante quantité de cytokine (molécule-signal alertant la présence d'une infection) et une surproduction de globules blancs. De ce fait, l'organisme s'attaque lui-même, ce qui a des répercussions funestes.
Aujourd'hui, le A(H5N1) et le A(H7N9) continuent à être présents, par le biais des volailles d'élevage. Cela représente un risque non-négligeable. L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) surveille cela très près, car elle craint une nouvelle pandémie, ou pire, une mutation du virus ; qui deviendrait d'autant plus résistant et "adapté". Des cas de grippe aviaire continuent à être repérés.
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