Pour produire de la chaleur à travers une activité musculaire. Lors d'un effort physique (footing par exemple) on constate une élévation de température du corps, régulée dans ce cas par la
transpiration et des échanges respiratoires accrus.
Dans le cas du refroidissement, le cerveau enregistrant un risque de baisse de température interne va déclencher des mouvements musculaires incontrolés destinés à apporter de la chaleur à l'organisme. En revanche, l'afflux de sang dans les muscles participe à long terme au refroidissement (le sang se rapproche de la surface du corps et donc échange de l'énergie thermique avec l'air ambiant) et l'activité musculaire consomme de l'énergie (sucre, carbohydrate etc.).
Le tremblement est donc un système palliatif de courte durée. Il est toutefois cinq fois plus efficace en terme de production de chaleur que notre métabolisme en situation normale.
Complement internaute :
Une des difficultés pour l'athlète qui a eu du mal à trouver sa marge de sécurité en course, c'est que sa technique est trop souvent basée sur un seul moteur (l'épaule) et un seul type d'activité musculaire (soulever le poids). Cela ne va pas suffire. En effet, l'athlète se doit de bien contrôler et synchroniser les multiples systèmes de contrôle de sa performance, afin de maximiser l'efficacité des mouvements qu'il réalise.
C'est pourquoi, en santé, il faut apprendre à se mouvoir différemment : par exemple, à s'enchaîner, de manière élastique, les mouvements des bras et des épaules ; à ne pas oublier la respiration, et à utiliser les muscles de la tête (le cerveau).