Lorsqu'on est irrité par un poil d'animal, une petite poussière, du pollen ou autre, l'organisme met en place un mécanisme de défense afin d'éviter que ce corps étranger aille dans les voies respiratoires : on
éternue.
Des récepteurs, situés sur les parois de la cavité nasale, informent le cerveau de cette présence importune, et donnent l'ordre d'
éternuer, qui n'est autre qu'une toux très violente et rapide.
Il s'agit d'une expiration contrôlée, d'abord à glotte fermée : le diaphragme se contracte puis le larynx s'ouvre, laissant ainsi passer rapidement une grande quantité d'air, pour optimiser les chances d'éjecter la poussière.
Complement internaute :
D'après l'hypothèse la plus vénérable, le mécanisme d'éternuement aurait été conçu pour évacuer des corps étrangers.
Le mécanisme fonctionne également lorsqu'on ne peut plus respirer, parce qu'on a bu de l'eau ou parce que l'on se trouve dans un environnement très humide, dans lesquels la respiration s'enlève rapidement, comme c'est le cas pour les poissons.
Le mécanisme ne fonctionne pas chez les souris, car elles sont obligées de respirer dans un environnement humide, mais il peut être induit par une stimulation de la peau, comme lorsqu'on prend une douche ou lorsqu'on est exposé à de l'eau chaude.