L'air qui nous entoure n'est pas homogène. Il y a des masses chaudes (qui ont tendance à monter) et des masses froides (qui ont tendance à descendre). Elles évoluent en permanence.
Un avion qui vole relativement vite par rapport aux masses d'air rencontre donc dans sa trajectoire des masses d'air qui montent ou qui descendent. Ses passagers ressentent donc les évolutions vers le haut ou le bas de l'appareil (communément appelées ''trous d'air'').
Ces phénomènes se rencontrent surtout près et dans les complexes orageux et c'est pourquoi il est recommandé par l'équipage d'attacher sa ceinture de sécurité alors qu'on est loin de l'arrivée afin de ne pas finir son sandwitch collé au plafond.
Complement internaute :
Par ailleurs, lors d'une approche, l'air chaud s'échappe du sous-sol. Il faut donc éviter de s'asseoir au sol (pas de couvre-toit ou de tapis) afin de ne pas s'échauffer. Les pilotes sont eux recommandés d'être vigilants en raison du risque de soudaineté et de vitesse (c'est-à-dire des turbulences) en approche.
Ces phénomènes ne s'apparentent pas forcément aux phénomènes de l'hiver. Les différences entre les hivers et l'été se font toutefois ressentir dans le temps de parcours des vols. L'été, le temps de vol est plus long, le temps de parcours moyen des avions étant plus court que l'hiver.